Les résultats et une incitation.... à écrire encore !
La vocation de Saint Matthieu du Caravage (détail)
Vue la grande qualité des nouvelles, le jury a longuement délibéré, voici la liste des 19 lauréats mais pas encore le nom du Premier prix !
Nous en réservons bien sûr la primeur à notre partenaire :
l'Institut français Centre Saint Louis de Rome !
Bravo à tous ! Voici donc dans l'ordre alphabétique:
Sofia Allo Ce que la jalousie peut provoquer
Kim Andrey Le fin goût du vieillard
Gwenaël Bulteau L'archétype
Maxime Chaury Saudade do Verdade
Virginie Demange L'ombre derrière la lumière
Hélène Duc Un bon samaritain
Amaya Echanove Danseuse à la barre
Liam Esper Pas de couleur pour Bernard
Alice Feuardant Pièce manquante
Odile Jarrier Les Noctambules
Séverine Jaspard De l'intérieur
Nathalie Labrousse Take Away Rembrandt
Geneviève Maesen-Emond Reflet impressionniste
Janine Magnani Le bal des Bacchantes
Julien Paulhiac Le gramophone
Pierre Pirotton Noir c'est noir
Claire Rieussec Mais qui a tué Boltanski ?
Jason Roy Paysage près de Lesage
Mélanie Tellier Benaouda Vengeance
Et pour patienter, écrire encore ! Voici notre proposition du jour : Choisissez l'un des personnages du tableau du Caravage exposé à l'église Saint Louis des Français de Rome et racontez-nous son histoire.
Les plumes
Félicitations ! Hâte de découvrir le texte du gagnant :)
RépondreSupprimerLe gagnant est-il déjà au courant ou peut-on encore espérer avoir la première place 😊
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerLe palmarès est établi. Le gagnant ou la gagnante sera annoncé bientôt.
Il n'y plus de discussion. La liste des textes publiés est close et le recueil chez l'éditeur. A bientôt
Le publicain
RépondreSupprimerLa pièce était plongée dans une demi-obscurité et les hommes assis autour de la table comptaient l'argent des impôts qu'ils avaient collecté. Des hommes rudes, au regard dur. Il fallait de la poigne pour se faire respecter quand on est haï et méprisé.
Et puis dans cette pièce sombre il y avait eu comme un éclair et un rayon de lumière était venu frapper l'un d'eux. Lévi ne comprenait pas pourquoi lui seul avait perçu cette lumière étrange qui ne venait pas de la lucarne. Elle l'avait illuminé tout entier au moment précis où l'inconnu avait pénétré dans la pièce. Mais était-il bien réel cet homme ou bien était-il le fruit de son imagination? Cependant l'émotion qui l'avait submergé était bien réelle et des larmes avaient roulé sur ses joues burinées.
Cette lumière, comme un appel, allait changer sa vie, l'enlever à ce milieu sordide où la violence prenait souvent le dessus, il allait partir et parler aux gens, leur expliquer qu'au bout du chemin une porte s'ouvrira et que cet homme qu'on appelle le Christ les conduira qu Royaume des Cieux. Il leur dira que la grâce peut toucher n'importe qui, n'importe où, à n'importe quel moment de leur vie.
La grâce... cette lumière.
Merci pour ce joli texte qui rend parfaitement le clair-obscur du tableau
SupprimerC'est lui, le petit,le jeune, Roberto, Toto pour son père qui l'a emmené avec lui. Il porte son plus beau costume, qui lui va très bien : une blouse blanche en lin, un pourpoint rouge et or de brocart et un chapeau de velours noir avec une plume blanche. En sortant de la maison il était très fier de sortir avec son père comme un grand. Maintenant il s'ennui un peu avec les adultes, il ne comprend pas tout. Pourquoi cet argent qui traîne sur la table? Ce billet écrit à la plume ? On n'a rien bu pourtant ! Ils parlaient de quoi à voix basse ? Et voila quelqu'un. Tout le monde le regarde. Il,fit entrer la lumière par la porte. Le vieux à lunettes ne semble pas intéressé, il continue à compter les sous. Le père Lisa dir d'être sage, de bien se tenir, de regarder sans rien dire. Mais la ceux qui viennent sont armés comme des soldats. On dirait ... il ne sait pas ce qu'il doit penser. Tu comprendras plus tard lui dirait sa mère. Il aura tant de questions à poser. Son père aussi il a l'air étonné. Il essaie de se rapprocher de lui, de son épaule ou sa main est posée. Il comprendra plus tard mais ce sera quand, trop tard ?
RépondreSupprimerOdile Zeller CC