Si vous êtes dans un monde plus moderne un mail, un appel téléphonique, un sms envoyé par erreur ...
Votre héros va se trouver dans une situation de crise du fait de cet élément surprise.
Grâce à ce texte vous mettrez cet imprévu en place .
Bonne écriture et à bientôt
Madame là commissaire, nous sommes très heureux que vous soyez à Rome. Votre expérience en matière de criminalité dans le domaine des arts fait de vous la spécialiste que nous cherchons.
RépondreSupprimerNous savons que la position de votre conjoint rend une activité salariée difficile pour vous.
Vos conseils nous seraient toutefois d’une grande utilité et votre perspicacité également.
Notre congrégation se trouve confrontée à une situation difficile : nous abritons des tableaux dans deux de nos représentations à l’étranger et à Rome également. Les vols sont commis d’une manière insolite qui rend la datation du vol impossible.
Celui qui nous servait d’enqueteur est souffrant et se trouvait sur la piste de l’un des malfaiteurs.
En souhaitant que cette missive vous ait intéressée ou alertée, nous aimerions prendre rendez-vous pour une rencontre discrète.
L’endroit idéal nous semble être l’eglise Saint Louis des Français. Un horaire comme jeudi à 10.00 vous conviendrait il ?
Bien à vous
Père Lavergne
Le saltimbanque – 3 Janine
RépondreSupprimerLes vacances, ça dure le temps d'un soupir, disait Jean avec mélancolie. Un mois ça passe trop vite, même pas le temps de se retourner que c'est déjà fini. La veille il y avait eu le pot d'adieu avec les copains et ce matin les bouchons sur l'autoroute. Demain ce serait le boulot et les soucis quotidiens.
Au retour il en trouva un, dans sa boîte aux lettres, auquel il ne s'attendait pas. Une lettre. Il se demanda bien qui pouvait lui écrire. La mention « Personnel » l'intriguait et par prudence il alla s'asseoir au fond du bar du coin pour la lire à son aise.
Tout d'abord il ne comprit pas ce qu'il lisait tellement la surprise fut grande. Puis il fut pris de panique et commanda un cognac qu'il but d'un trait. Ensuite il se força à relire plus calmement la missive.
« Je m'appelle Iris, j'ai vingt ans et je suis votre fille. Rassurez-vous, je ne vous veux aucun mal.
Vous souvenez-vous de l'été où le cirque Pinter s'est installé à Bordeaux ? Vous Vous vous y produisiez dans un numéro de main à main. Ma mère y était funambule. Elle s'appelait Linda.
Elle vient de décéder après une longue maladie au cours de laquelle nous avons beaucoup parlé. C'est ainsi que j'ai appris votre histoire. Elle vous a beaucoup aimé, c'est la raison pour laquelle elle m'a gardée.
Mon prénom, Iris, c'est en souvenir des iris que vous lui avez offert un jour.
Quand le cirque a quitté Bordeaux, à la fin de l'été, elle a découvert qu'elle était enceinte mais elle ne vous l'a pas fait savoir. Elle a préféré ne rien dire, vous étiez marié et elle savait qu'elle n'avait rien à espérer.
Moi, par contre, j'aimerais vous connaître, justement parce qu'elle vous a beaucoup aimé et qu'elle m'a parlé de vous comme d'un type bien. Elle n'avait de vous que de bons souvenirs. Vous comprendrez ma curiosité.
Je voudrais juste vous voir et parler. Rien d'autre.
Je suppose que ma lettre vous causera un choc et je ne vous demande pas de me répondre tout de suite. Pensez-y. Mais n'attendez pas trop.
Je vous laisse mon adresse et mon numéro de téléphone. J'espère avoir bientôt de vos nouvelles, même si c'est pour me dire que vous ne voulez pas me voir. Je comprendrai et ne vous importunerai plus. Mais cela fera mal. Très mal. Iris.
PS : je joins une photo de ma mère et moi.
Il ne manquait plus que ça ! Une fille ? D'où elle sort ? Et puis est-ce vrai d'abord ?
Il regarda les visages souriants sur la photo. Oui, bien sûr il se souvenait de la jolie Linda qui dansait si bien sur son fil. Ils étaient très vite tombés amoureux et s'il n'avait pas été déjà marié peut-être...
A la fin de l'été chacun avait pris la route, mais pas dans la même direction. Il n'avait jamais plus eu de ses nouvelles.
Et voilà maintenant cette Iris qui prétendait être sa fille !
Il se concentra sur son visage. Elle ressemblait beaucoup à sa mère, mais les yeux bleus, rieurs, c'étaient les siens !
Non, il ne la contacterait pas. Il ne se voyait pas du tout annoncer la nouvelle à sa femme. Elle avait l'esprit large mais quand même... fallait pas exagérer.
Lorsqu'il regagna l'appartement Gabi le regarda bizarrement, lui sembla-t-il. Elle avait le don pour deviner ce qui n'allait pas. « Où étais-tu passé ? Tout va bien ? Tu as l'air tout chose. » « C'est rien, juste un peu de fatigue. »
Cette nuit-là il eut du mal à trouver le sommeil.
Encore une excellente piste. Aucun doute cette fille changer sa vie ...
SupprimerAdrienne
RépondreSupprimerIl était en plein effort quand son téléphone s'est mis à vibrer. Le temps de déposer les haltères, de s'essuyer la figure, de regarder le numéro, il était trop tard pour prendre l'appel.
- Un numéro inconnu, se dit-il. C'est peut-être un client.
C'était la police.
Pour lui demander quand il avait vu sa fille pour la dernière fois.
- Je... euh... attendez..., a-t-il bafouillé lamentablement. Il y a longtemps... En juillet-août deux mille... euh... attendez... il y a deux ans, oui c'est ça, août 2015.
De la suite de la conversation, son esprit n'a réussi à enregistrer que des bribes: disparition inquiétante, ça oui, c'est sûr que c'était inquiétant.
http://adrienne.skynetblogs.be/archive/2017/11/16/n-comme-no-pain-no-gain-8779321.html
Les éléments sont pointés et on veut en savoir plus. Très bien.
SupprimerCharlotte
RépondreSupprimerUn peu avant la fermeture de la boulangerie, Charlotte partit vite en direction de la librairie avant que celle-ci ne ferme aussi. Elle avait fini son dernier livre la veille et voulait en avoir un nouveau pour occuper sa soirée. Comme d’habitude elle amenait au libraire une grosse miche de pain blanc en échange du prêt d’un livre. L’avantage d’être fille de boulanger en ces temps de restriction. Il faisait froid, elle se hâtait mais tapa doucement au carreau de la vitrine pour que M. Pascal vienne lui ouvrir. Elle fût surprise quand celui-ci lui dit qu’il l’attendait car quelqu’un était venu déposer une enveloppe pour elle. Il la lui tendit avec un regard interrogateur, l’air de celui qui soupçonne une intrigue amoureuse. Elle ouvrit l’enveloppe et découvrit une simple phrase manuscrite : « Empruntez votre livre préféré ». Pas de signature. Elle ne comprenait pas et s’inquiétait. Elle n’avait jamais été contactée directement. Elle feignit de rougir et demanda innocemment au libraire de lui prêter Les Misérables.