Il s'agit aujourd'hui d'écrire une histoire pour enfants. Vous trouvez par exemple un conte et vous le modernisez ! Un épisode de Pinocchio ou Blanche neige dans le bus ou le métro !
Vous pouvez également vous laisser inspirer par un livre pour enfants qui a marqué vos souvenirs.
A vos plumes ! Laissez courir votre imagination et ouvrez la porte à l'imaginaire !
Défi 24 Il s'agit aujourd'hui d'écrire une histoire pour enfants. Vous trouvez par exemple un conte et vous le modernisez ! Un épisode de Pinocchio ou Blanche neige dans le bus ou le métro !
Vous pouvez également vous laisser inspirer par un livre pour enfants qui a marqué vos souvenirs.
Le printemps de Filomène Lorsqu’elle est sortie de sa coquille , entre deux bouchées de vermisseaux, Filomène l’hirondelle s’est entendue enseigner le destin qui serait le sien. Chaque automne , juste avant la chute des premières feuilles , elle se rassemblerait avec ses compagnes sur les fils électriques, dans toutes les villes et les villages, comme celui-ci ,où elle venait de naître. Chaque printemps, avant même qu’apparaissent les fleurs roses sur le cerisier de la pelouse de la rue des Barres, avant que l’herbe verte ne se couvre de flocons de soie rosée , elle reviendrait. Elle retrouverait l’arbre qui l’avait accueillie, elle épouserait un jeune hirondeau, se mettrait en quête de brindilles pour construire un nid, y déposerait ses œufs , les couverait , donnerait naissance à des oisillons , leur porterait à son tour des vermisseaux au moindre pépiement et repartirait avec eux dès l’automne venue , vers les pays chauds. Il en était ainsi depuis que le monde était monde et depuis qu’il y avait des hirondelles. On ne choisissait pas son destin , on l’accomplissait . Ainsi les choses étaient elles réalistes et en tant que telles devaient lui convenir. Parce qu’elle sentait, dans l’oisillonne Filomène, une volatile éprise de liberté, voire , elle n’osait pas y penser , dépourvue d’instinct grégaire propre à l’espèce , Pétronille, la maman de Filomène et de toute une nuée d’hirondelles depuis quelques printemps insistait , alternait menaces et séductions, appels à l’idéal et au sens de l’honneur - Gémir, pleurer, prier, est également lâche. , à dit un poéte nommé Vigny – Fais énergiquement ta longue et lourde tâche – Dans la voie où le Sort a voulu t’ appeler, – Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. Filomène ne trouvait pas ce discours très gai depuis son nid dans le cerisier rose aux fleurs de coton. Elle mangeait ses vermisseaux , écoutait d’une oreille distraite et regardait envieuse les pétales roses chuter, planer, et glisser dans le vent . Filomène , hirondelle tu es , hirondelle tu demeureras. Mais tu peux être fière , nous les hirondelles apportons à l’Europe et à Paris le printemps. Lorsque nous arrivons d’Afrique , il est là. Et le printemps est la saison des amours . sans lui, rien n’existerait plus. Il en est ainsi depuis que le monde est monde. Une hirondelle ne se pose pas de questions philosophiques. Filomène n’était pas sujette aux interrogations métaphysiques. Depuis son nid au milieu des fleurs roses, elle observait tout, suivait la danse d’une feuille ou la marche cadencée d’un insecte et ça lui plaisait. Elle était comme ça, Filomène . Elle trouvait que c’était une responsabilité trop importante pour sa petite personne qui ne savait pas encore voler d’amener le printemps. Vint le jour ou Filomène voleta , puis enfin vola. D’une branche à l’autre du cerisier en fleurs. D’une rive à l’autre de la Seine, Devant les tours de Notre Dame et au mépris du danger des faucons crécerelles qui y nichaient. Filomène devint amoureuse de Paris. Elle connut les moindres recoins près de la Seine et du jardin de Notre Dame, le robinier énorme du square Saint Julien le Pauvre, les fenêtres à rideaux de dentelle de l’Hôtel Esméralda, le Saule immense de l’Ile de la cité. Elle était solitaire, Filomène, elle trouvait toujours à se nourrir . Paris était généreux aux hirondelles. Partout il y avait des courettes, les chats étaient nourris et elle se trouvait à l’abri. Elle en repéra une verte et moussue où trônait un magnolia à fleurs roses. Il y avait peu d’occupants dans l’immeuble au bord de la Seine. Dans la courette voisine, il y avait un merle, Athanase. Il ne la chassa pas....... Martine
Filomène réfléchit enfin. Elle s’était établie sur une île . Elle pourrait vivre les arrivées et les retours , le vent du large et les bouteilles à la mer . Qu’avait elle besoin de parcourir avec tout un banc d’oiseaux des milliers de kilomètres au-dessus des mers ? Elle décida de rester. Elle ne se rendit pas sur le fil électrique. Les hirondelles y étaient si nombreuses qu’aucune ne remarqua son absence. Depuis ce temps , été comme hiver, Filomène vit dans la courette au bord de la Seine. Une fois ou deux , elle a eu des petits . Ils sont repartis. Lorsqu’un des habitants la croise un jour de mauvais temps il grommelle, irrité , que décidément « une hirondelle ne fait pas le printemps ». Il n’y a qu’Athanase le merle au bec jaune qui ne soit pas d’accord. Il est amoureux de Filomène , aussi, qu’il pleuve ou qu’il vente ou que le soleil soit au zénith , l’hirondelle fait son printemps. Comme quoi , le printemps , c’est un destin personnel. Martine
Petit chat deviendra grand C'était un jour comme un autre et le petit chat blanc poursuivait, comme chaque jour de sa vie de chat, un souriceau terrorisé, quand il s'arrêta tout net et se dit “Mais qu'est-ce qui me fait courir après ces rats ? D'abord ils ne m'ont rien fait et en plus j'aime pas leur goût ! Serais-je devenu fou ? Moi ce que j'aimerais, c'est avoir des ailes comme celles des goëlands et m'envoler très haut, jusqu'à cette merveilleuse étoile dorée qui illumine l'humanité !” Il leva les yeux vers le ciel et pendant un instant fulgurant il fut illuminé du dedans par un immense soleil blanc. Alors il sut que même si on naît programmé, conditionné, limité, on a toujours la possibilité d'aller au-delà et que ce dépassement de soi est un des buts de la vie. Alors il décida de voler. Il commença donc son entraînement en grimpant du matin au soir sur tous les murs qu'il trouvait sur son chemin, se lançant hardiment dans le vide en agitant la queue et les pattes. Au début il tombait lourdement, mais malgré les contusions, les bleus et les éraflures, jamais il ne se laissa décourager. On dit que la fonction crée l'organe, ça doit être vrai car un beau jour il s'aperçut qu'il avait deux petites bosses, juste là sur les omoplates. Serait-ce des bourgeons d'ailes ? On dirait bien. A tout hasard il les arrosa et voilà qu'elles se mirent à pousser à vue d'œil. Il en surveilla la croissance avec stupeur et émerveillement. Enfin, un beau matin, il comprit qu'elles avaient atteint leur plein épanouissement. Dieu qu'elles étaient belles ! Longues, blanches, lisses, soyeuses, on aurait dit les ailes de ces goëlands qu'il admirait tant. Il décida alors de tenter le vol expérimental et il monta, surexcité, sur le toit de la vieille maison abandonnée, en faisant bien attention de ne pas abimer ses ailes toutes neuves et sans hésiter il se lança dans le vide. Ça marche ! Quelle merveille ! Incroyable, extraordinaire, fantastique ! Voler, voltiger, virevolter, planer en se laissant porter par le vent, quelles sensations puissantes et ennivrantes ! Et comme la ville était différente vue d'en haut. Voilà donc ce que c'était que de voir les choses d'un autre point de vue. Sa conscience s'élargissait ! Bientôt l'émotion et la joie immense qui l'avaient submergé eurent raison de ses forces et il redescendit à terre. Il décida d'aller rendre visite aux matous du quartier, ses amis qu'il avait quelque peu délaissés durant son entraînement. Il voulait partager avec eux son bonheur tout neuf. Ceux-ci l'accueillirent avec indifférence d'abord, stupeur ensuite à la vue des insolites appendices, enfin avec une franche hilarité. Un chat avec des ailes ! Jamais vu ça ! Et puis d'abord pourquoi un chat devrait-il voler ? Quelle drôle d'idée ! Et puis, il se prend pour qui ? Le petit chat blanc, profondément déçu d'être la cible de leurs railleries, repartit la tête basse et il alla se réfugier dans la vieille maison. Il plaignit de tout son cœur ses compagnons restés dans l'ignorance. Il savait que jamais plus il ne serait comme eux, que sa solitude serait immense mais que jamais il ne reviendrait en arrière. Il comprit surtout que son choix avait imposé à son destin un tournant décisif et que c'était bien ainsi. Il comprit aussi que si on le veut vraiment on peut toujours s'élever et dépasser ses limites. Désormais dans le ciel s'éteignaient les dernières flammes du soleil couchant. Le petit chat, allongé sur les tuiles encore chaudes du toit, lissait avec soin ses magnifiques ailes blanches puis, les yeux remplis de lumière, il s'endormit en pensant qu'il avait accompli un grand pas en avant, que la vie est belle et qu'elle vaut la peine d'être vécue, justement parce qu'elle permet aux petits chats de devenir grands !
J'ai pas menti, maman, mon nez, il ne va pas s'allonger, hein Maman. Je suis pas un Pinocchio, je suis un bon garçon, hein Maman. Mais oui t'inquiète pas ! Jo dit que l'histoire de Pinocchio c'est comme le père Noël, c'est pas vrai. Moi je sais pas. Le père Noël, c'est vrai hein Maman. Pour le nez qui grandit je crois que c'est une histoire comme dans les contes. On dit il était une fois et ensuite il y a des fées, des sorcières... eux ils existent pas mais le père Noël oui. Hein maman
Mais oui mon chéri, tu as raison. C'est pas bébé de croire au père Noël, hein maman. Josh, lui, il croit à Saint Nicolas et il dit que le père Noël ... c'est tout pareil.
Viens prendre ton bain, ensuite il y a des Pasta et une glace. Ça va ?
Défi 24
RépondreSupprimerIl s'agit aujourd'hui d'écrire une histoire pour enfants. Vous trouvez par exemple un conte et vous le modernisez ! Un épisode de Pinocchio ou Blanche neige dans le bus ou le métro !
Vous pouvez également vous laisser inspirer par un livre pour enfants qui a marqué vos souvenirs.
Le printemps de Filomène
Lorsqu’elle est sortie de sa coquille , entre deux bouchées de vermisseaux, Filomène l’hirondelle s’est entendue enseigner le destin qui serait le sien.
Chaque automne , juste avant la chute des premières feuilles , elle se rassemblerait avec ses compagnes sur les fils électriques, dans toutes les villes et les villages, comme celui-ci ,où elle venait de naître.
Chaque printemps, avant même qu’apparaissent les fleurs roses sur le cerisier de la pelouse de la rue des Barres, avant que l’herbe verte ne se couvre de flocons de soie rosée , elle reviendrait. Elle retrouverait l’arbre qui l’avait accueillie, elle épouserait un jeune hirondeau, se mettrait en quête de brindilles pour construire un nid, y déposerait ses œufs , les couverait , donnerait naissance à des oisillons , leur porterait à son tour des vermisseaux au moindre pépiement et repartirait avec eux dès l’automne venue , vers les pays chauds.
Il en était ainsi depuis que le monde était monde et depuis qu’il y avait des hirondelles. On ne choisissait pas son destin , on l’accomplissait . Ainsi les choses étaient elles réalistes et en tant que telles devaient lui convenir.
Parce qu’elle sentait, dans l’oisillonne Filomène, une volatile éprise de liberté, voire , elle n’osait pas y penser , dépourvue d’instinct grégaire propre à l’espèce , Pétronille, la maman de Filomène et de toute une nuée d’hirondelles depuis quelques printemps insistait , alternait menaces et séductions, appels à l’idéal et au sens de l’honneur
- Gémir, pleurer, prier, est également lâche. , à dit un poéte nommé Vigny – Fais énergiquement ta longue et lourde tâche – Dans la voie où le Sort a voulu t’ appeler, – Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
Filomène ne trouvait pas ce discours très gai depuis son nid dans le cerisier rose aux fleurs de coton. Elle mangeait ses vermisseaux , écoutait d’une oreille distraite et regardait envieuse les pétales roses chuter, planer, et glisser dans le vent .
Filomène , hirondelle tu es , hirondelle tu demeureras. Mais tu peux être fière , nous les hirondelles apportons à l’Europe et à Paris le printemps. Lorsque nous arrivons d’Afrique , il est là. Et le printemps est la saison des amours . sans lui, rien n’existerait plus. Il en est ainsi depuis que le monde est monde. Une hirondelle ne se pose pas de questions philosophiques.
Filomène n’était pas sujette aux interrogations métaphysiques. Depuis son nid au milieu des fleurs roses, elle observait tout, suivait la danse d’une feuille ou la marche cadencée d’un insecte et ça lui plaisait. Elle était comme ça, Filomène . Elle trouvait que c’était une responsabilité trop importante pour sa petite personne qui ne savait pas encore voler d’amener le printemps.
Vint le jour ou Filomène voleta , puis enfin vola. D’une branche à l’autre du cerisier en fleurs. D’une rive à l’autre de la Seine, Devant les tours de Notre Dame et au mépris du danger des faucons crécerelles qui y nichaient.
Filomène devint amoureuse de Paris.
Elle connut les moindres recoins près de la Seine et du jardin de Notre Dame, le robinier énorme du square Saint Julien le Pauvre, les fenêtres à rideaux de dentelle de l’Hôtel Esméralda, le Saule immense de l’Ile de la cité. Elle était solitaire, Filomène, elle trouvait toujours à se nourrir . Paris était généreux aux hirondelles. Partout il y avait des courettes, les chats étaient nourris et elle se trouvait à l’abri. Elle en repéra une verte et moussue où trônait un magnolia à fleurs roses. Il y avait peu d’occupants dans l’immeuble au bord de la Seine. Dans la courette voisine, il y avait un merle, Athanase. Il ne la chassa pas.......
Martine
Le printemps de Filomène suite et fin
RépondreSupprimerFilomène réfléchit enfin. Elle s’était établie sur une île . Elle pourrait vivre les arrivées et les retours , le vent du large et les bouteilles à la mer . Qu’avait elle besoin de parcourir avec tout un banc d’oiseaux des milliers de kilomètres au-dessus des mers ? Elle décida de rester.
Elle ne se rendit pas sur le fil électrique.
Les hirondelles y étaient si nombreuses qu’aucune ne remarqua son absence.
Depuis ce temps , été comme hiver, Filomène vit dans la courette au bord de la Seine. Une fois ou deux , elle a eu des petits . Ils sont repartis.
Lorsqu’un des habitants la croise un jour de mauvais temps il grommelle, irrité , que décidément « une hirondelle ne fait pas le printemps ».
Il n’y a qu’Athanase le merle au bec jaune qui ne soit pas d’accord. Il est amoureux de Filomène , aussi, qu’il pleuve ou qu’il vente ou que le soleil soit au zénith , l’hirondelle fait son printemps.
Comme quoi , le printemps , c’est un destin personnel.
Martine
Une très belle histoire, poétique et ancrée dans un paysage ! Bravo
SupprimerPetit chat deviendra grand
RépondreSupprimerC'était un jour comme un autre et le petit chat blanc poursuivait, comme chaque jour de sa vie de chat, un souriceau terrorisé, quand il s'arrêta tout net et se dit “Mais qu'est-ce qui me fait courir après ces rats ? D'abord ils ne m'ont rien fait et en plus j'aime pas leur goût ! Serais-je devenu fou ? Moi ce que j'aimerais, c'est avoir des ailes comme celles des goëlands et m'envoler très haut, jusqu'à cette merveilleuse étoile dorée qui illumine l'humanité !” Il leva les yeux vers le ciel et pendant un instant fulgurant il fut illuminé du dedans par un immense soleil blanc. Alors il sut que même si on naît programmé, conditionné, limité, on a toujours la possibilité d'aller au-delà et que ce dépassement de soi est un des buts de la vie. Alors il décida de voler.
Il commença donc son entraînement en grimpant du matin au soir sur tous les murs qu'il trouvait sur son chemin, se lançant hardiment dans le vide en agitant la queue et les pattes. Au début il tombait lourdement, mais malgré les contusions, les bleus et les éraflures, jamais il ne se laissa décourager.
On dit que la fonction crée l'organe, ça doit être vrai car un beau jour il s'aperçut qu'il avait deux petites bosses, juste là sur les omoplates. Serait-ce des bourgeons d'ailes ? On dirait bien. A tout hasard il les arrosa et voilà qu'elles se mirent à pousser à vue d'œil. Il en surveilla la croissance avec stupeur et émerveillement. Enfin, un beau matin, il comprit qu'elles avaient atteint leur plein épanouissement. Dieu qu'elles étaient belles ! Longues, blanches, lisses, soyeuses, on aurait dit les ailes de ces goëlands qu'il admirait tant.
Il décida alors de tenter le vol expérimental et il monta, surexcité, sur le toit de la vieille maison abandonnée, en faisant bien attention de ne pas abimer ses ailes toutes neuves et sans hésiter il se lança dans le vide. Ça marche ! Quelle merveille ! Incroyable, extraordinaire, fantastique ! Voler, voltiger, virevolter, planer en se laissant porter par le vent, quelles sensations puissantes et ennivrantes ! Et comme la ville était différente vue d'en haut. Voilà donc ce que c'était que de voir les choses d'un autre point de vue. Sa conscience s'élargissait !
Bientôt l'émotion et la joie immense qui l'avaient submergé eurent raison de ses forces et il redescendit à terre. Il décida d'aller rendre visite aux matous du quartier, ses amis qu'il avait quelque peu délaissés durant son entraînement. Il voulait partager avec eux son bonheur tout neuf. Ceux-ci l'accueillirent avec indifférence d'abord, stupeur ensuite à la vue des insolites appendices, enfin avec une franche hilarité. Un chat avec des ailes ! Jamais vu ça ! Et puis d'abord pourquoi un chat devrait-il voler ? Quelle drôle d'idée ! Et puis, il se prend pour qui ? Le petit chat blanc, profondément déçu d'être la cible de leurs railleries, repartit la tête basse et il alla se réfugier dans la vieille maison. Il plaignit de tout son cœur ses compagnons restés dans l'ignorance. Il savait que jamais plus il ne serait comme eux, que sa solitude serait immense mais que jamais il ne reviendrait en arrière.
Il comprit surtout que son choix avait imposé à son destin un tournant décisif et que c'était bien ainsi. Il comprit aussi que si on le veut vraiment on peut toujours s'élever et dépasser ses limites.
Désormais dans le ciel s'éteignaient les dernières flammes du soleil couchant. Le petit chat, allongé sur les tuiles encore chaudes du toit, lissait avec soin ses magnifiques ailes blanches puis, les yeux remplis de lumière, il s'endormit en pensant qu'il avait accompli un grand pas en avant, que la vie est belle et qu'elle vaut la peine d'être vécue, justement parce qu'elle permet aux petits chats de devenir grands !
Janine
Un joli rêve de chat
SupprimerJ'ai pas menti, maman, mon nez, il ne va pas s'allonger, hein Maman. Je suis pas un Pinocchio, je suis un bon garçon, hein Maman.
RépondreSupprimerMais oui t'inquiète pas !
Jo dit que l'histoire de Pinocchio c'est comme le père Noël, c'est pas vrai. Moi je sais pas. Le père Noël, c'est vrai hein Maman. Pour le nez qui grandit je crois que c'est une histoire comme dans les contes. On dit il était une fois et ensuite il y a des fées, des sorcières... eux ils existent pas mais le père Noël oui. Hein maman
Mais oui mon chéri, tu as raison.
C'est pas bébé de croire au père Noël, hein maman. Josh, lui, il croit à Saint Nicolas et il dit que le père Noël ... c'est tout pareil.
Viens prendre ton bain, ensuite il y a des Pasta et une glace. Ça va ?
Super maman une glace à la fraise ?
Oui mon chéri, à la fraise.