Les vacances !
Mais oui ... c'est le temps de l'été !
Un souvenir de vacances, pas forcément de l'enfance .... raconter le bonheur de cette période différente ! La plume se glisse toute seule dans cette pause de l'année !
A demain
Bonne inspiration
Les plumes
Les vacances les cahiers au feu les livres au milieu, retrouver la mer, les aventures sur la plage avec les amis d'enfance, une part de l'année dont on rêve les jours de grisaille. Étudiant malgré les stages, c'est la liberté, la découverte, les voyages ... ensuite le repos et la question où va t'on, que fait on ? Pas question de les rater mais pas question de stresser l'autre. On voudrait organiser, savoir, y rêver ... et la moindre allusion remet l'angoisse de manquer quelque chose sur la table. Il faudrait peut être partager une année toi, une année moi. Il faudrait peut être aussi partir au hasard, chacun de son côté et se retrouver une semaine plus tard ... tu ne crois pas, ce ne serait pas une bonne idée ? Au fait tu voudrais aller où pour nos dernières vacances ? Comme d'habitude ? Ouvrir la maison, tout ranger, sauver le jardin et une dizaine de jours plus tard refermer ? On aura le temps plus tard... d'en profiter. Plus tard ... plus tard et si c'était tout de suite que je voulais en profiter ?
RépondreSupprimerLes volets s'ouvrent sur un luminosité différente. Dès que le regard embrasse l'horizon, on sent que cette journée sera particulière et que l'on saura profiter de chaque seconde.
RépondreSupprimerLe chant des cigales berce le petit-déjeuner.
Sur le marché, farandoles de couleurs et d'odeurs. Il n'y a que l'embarras du choix pour la salade du déjeuner.
On devine au loin l'agitation bruyante de la côte.
On savoure un café sur la place, à l'ombre du platane. Le temps s'est arrêté, la montre est restée au fond du tiroir.
Plus rien ne compte excepté l'instant présent. On prend enfin le temps de ne rien faire et on savoure ce privilège.
On échange quelques sourires. On lâche quelques commentaires sur l'actualité que l'on aperçoit sur le Une du journal.On écrit quelques cartes postales à ceux que l'on a laissés pour quelques jours de bonheur.
On est loin de tout avec, pour seule préoccupation de choisir quel livre l'on commencera à l'heure de la sieste, bercé dans le hamac.
Le temps s'écoulera sans que l'on y pense et l'on sera surpris de ressentir déjà les premières fraîcheurs du soir lorsque arrivera l'heure de l'apéritif.
Joli texte j'aime l'emploi du futur et non du conditionnel belle énergie merci
SupprimerEn relisant la déclinaison de présent et de on est aussi très bien trouvé... les vacances de tout le monde et pas tout à fait ... merci
SupprimerPour participer à d’autres défis
SupprimerNotre nouveau blog https://plumesdicietdailleurs.com
A bientôt
Le ciel est d’un bleu intense, interrompu uniquement par quelques nuages aux formes changeantes au gré du vent. L’air se fait de plus en plus frais et me pique au fond de la gorge, le souffle se fait court et le sac à dos qui colle à ma chemise mouillée de sueur me semble plus lourd qu’au départ. Nous marchons depuis quatre heures déjà et je peine à maintenir mon pas au rythme de celui des autres. Le chemin monte en zigzagant et je dois faire attention à tout moment pour ne pas trébucher sur les cailloux qui dépassent du sol.
RépondreSupprimerJe me demande pourquoi j’ai accepté de me joindre au groupe, alors que j’aurais pu me contenter d’une agréable et simple ballade autour du lac, je suis en vacances après tout! Aurais-je surestimé mes forces ?
À la moindre pause pour reprendre mon souffle la distance qui me sépare de mes camarades augmente, mais je serre les dents et je continue d’avancer. Et les autres ? Ne sont-ils jamais fatigués ? J'essaie de ne pas leur en vouloir de ma propre faiblesse.
Tout d’un coup j’entrevois là-haut la cime du col …vas-y, je me répète, deux ou trois cent mètres, pas plus. Et voilà que le spectacle envoutant du cirque de montagnes qui s’ouvre à moi me coupe le souffle bien plus que l’effort accompli. Quelle récompense!
Federica
La montée avec les remous dans la tête et le bonheur ensuite. C'est très bien dépeint
SupprimerMerci
Warung Kamisana
RépondreSupprimerSur la plage de Sanur à Bali, le Warung Kamisana, une petite baraque de bois, étalait ses tables sur la plage à l’abri de frangipaniers immenses dont les branches s’étalaient à l’horizontale sur plusieurs mètres et nous offraient leur ombre protectrice.
C’est là que, chaque matin nous prenions le petit déjeuner en famille : jus de manque ou d’avocat fraichement pressé, fruits exotiques découpés, crêpes servies avec un filet de citron vert et du miel de Sumbawa au parfum puissant.
Le spectacle y était permanent , c’était jadis, avant que la plage ne soit artificiellement reconstruite avec des digues et du sable de haute mer. Il y avait alors des milliers de coquillages et d’animaux de mer, étoiles de mer de toutes sortes, crabes et surtout, des Bernard Lhermitte. Les Bernard Lhermitte balinais arborent une parure raffinée, rouge sombre aux pinces blanches et aux yeux turquoise à l’éxtrémité d’antennes orangées , Ils ravissaient les enfants, petits alors, qui avaient discerné tous ces détails et les rapportaient sur la table du petit déjeuner pour faire des courses sur lesquelles nous avons beaucoup parié. Quand les crêpes arrivaient , nous rejetions les Bernard Lhermitte à la mer, écologie oblige.
Pendant ce temps, à la lisiere des vagues une grand mère balinaise déposait chaque matin des offrandes de fleurs à la déesse des mers et pour la prospérité du Warung Kamisana. Elle s’avançait très droite portant une corbeille sur la tête , s’agenouillait et en déposait les petits paniers de bambous emplis de corolles colorées à la lisière des vagues : rouge des hibiscus, bleu des hortensias, orange des marrons d’inde. Elle y allumait un batonnet d’encens , les aspergeait d’eau bénite , tenait une fleurs de frangipanier entre ses doigts vers le ciel puis à l’issue de la prière la fixait dans son chignons de cheveux blancs et repartait très droite, continuer à faire la cuisine au warung Kamisana. Les vaguelettes renversaient quelques paniers dont les fleurs se mélangeaient à l’écume et flottaient , image hypnotique. On pouvait regarder cela tous les jours, c’était Bali, au matin du monde.
Martine
De si belles et si fortes images ... les vacances comme vrai dépaysement ! Merci
SupprimerDès que le jour du départ était fixé on commençait à parler du premier bain. A peine arrivés on se jetterait à l'eau, qu'importe l'état de la mer. Au fil des années c'était devenu un rite et rien ne nous y aurait fait renoncer.
RépondreSupprimerLe matin du départ on enfilait les maillots et on gardait les serviettes de plage à portée de la main. Durant tout le trajet on évoquait les premiers bains des années passées. Tu te souviens la fois où Tatie a bu la tasse? Et la fois où tu t'es fait piquer par une vive dès le premier pas dans l'eau ? Ça n'en finissait pas et ainsi le temps passait plus vite.
“La mer !” On criait dès son apparition, comme un marin aurait crié “Terre”. Alors l'excitation était à son comble et nous ne tenions plus en place. La plage d'abord. Après on irait à la maison. Emouvante cette première vision de la mer. Magnifique ce bleu vert. Et le ciel d'un bleu, mais d'un bleu ! Dès que la voiture s'arrêtait, on se débarrassait vite des vêtements et en riant et en criant comme des fous on courait sur le sable blanc, douce caresse à nos pieds, et on se précipitait à l'eau, on s'arrosait, on faisait des bonds de dauphins. Parfois elle était froide mais tant pis, un an qu'on l'attendait ce premier bain. C'était le bonheur.
Enfin calmés on allait à la maison et chacun participait aux taches. Premier repas dans la fraîcheur des vieux murs de pierre. Jamais mangé des tomates à la croque-sel aussi savoureuses. Et ces langoustines, vous m'en direz des nouvelles !
Au fil des jours nos corps devenaient de plus en plus dorés, on oubliait la ville, le lycée, on se lavait de tous les désagréments, une vraie renaissance.
Les parties de baby-foot pour les jeunes et les parties de pétanque pour les adultes meublaient les fins d'après-midi, juste avant l'apéritif.
Le soir... on s'échappait en catimini et on allait danser au bar de la plage. Premiers baisers, premiers flirts. Lorsque l'été finissait on se laissait envahir par une certaine mélancolie mais déjà on rêvait au premier bain des prochaines vacances.
Janine
Merci pour cette ambiance de vacances traduite en mots
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