4.7.17

Quatrième défi



Voici notre quatrième défi !


Inspirez vous de ce détail d'un tableau du Caravage !


La vocation de Saint Matthieu église Saint Louis des Français

Imaginez ce que disent les personnages, ce qu'ils attendent ou 

faites parler l'un d'entre eux et inventez lui une histoire ! 



Et si vous avez écrit, vous pouvez toujours mettre vos textes en ligne en commentaire des défis 1, 2 ou 3 !

A vos plumes ! Je vous quitte pour prendre la plume !

A demain

une plume !

8 commentaires:

  1. C'est un lieu louche où se règlent des comptes pour le moins illicites. Trois personnages, trois âges. A droite un jeune homme candide, au centre un homme d'âge mûr, viril et actif, à gauche un vieillard avide, genre Arpagon.

    Le personnage central montre du doigt le vieillard ‒ qui se tient ac-bouté à sa droite, la main tendue vers quelques sequins étalés sur la table ‒ et semble s'adresser à son supérieur, que l'on ne voit pas, en ces termes : « Tu es sûr que cet argent lui revient de droit ? »

    andrée

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  2. Moi pourquoi moi ? C'est toujours moi qu'on choisit ! Parce que je ne sais pas dire non ? C'est çà ? Un idiot, vous me prenez tous pour imbécile ! et cette fois devant mon fils. Il va penser quoi de son père ! Je n'en veux pas de cotre argent, pas pour faire une chose dont je ne sois pas fier. Vous ne m'aurez pas cette fois-ci ! Eh bien non. Il faudra qu'un autre y aille mais pas moi ! Non non ! Vous ne m'attendrirez moi, j'ai aussi une famille et des responsabilités. Je ne me lancerai pas dans un aventure qui peut me coûter la vie! C'est non et basta !

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  3. Le damoiseau


    Nous avions voyagé tout le jour, mes compagnons et moi, avec nos mules. Nous portions des balles de tissus que nous devions livrer à maître Bastien, drapier à Périgueux. Le voyage depuis Bordeaux s'était passé sans incidents. Pour la première fois j'avais emmené mon fils Grégoire, il est jeune, mais il doit apprendre le métier et surtout quitter les jupes de sa mère qui est en train d'en faire un damoiseau. Ne l'a-t-elle pas affublé pour ce voyage d'un chapeau orné d'une plume blanche !
    Comme nous étions las nous nous sommes arrêtés dans une auberge pour nous restaurer et faire reposer les bêtes. Une bonne soupe bien épaisse accompagnée d'un pichet de vin nous requinqua vite fait.
    Assis près de la porte trois gaillards, visiblement éméchés, riaient en regardant mon fils. Ils se mirent à parlotter entre eux d'une façon qui ne me plut guère et voyant l'un d'eux gagner la sortie j'eus peur pour notre chargement, alors je décidai de quitter les lieux au plus vite et nous nous levèrent, les deux autres en firent autant nous barrant le passage. Tout alla très vite. Je vis le chapeau à plume de Grégoire voler en l'air et ce fut la bagarre. Jamais je n'avais vu mon fils se battre et je fus surpris de la force de ses poings. De vrais marteaux ! Bientôt les deux malotrus gisaient sur le carrelage la figure en bouillie. Un de mes compagnons qui avait suivi le troisième homme l'avait trouvé en train de détacher une de nos mules il l'attrappa par le collet, le souleva et le projeta tête à l'avant dans l'abreuvoir !
    Nous reprîmes la route. De temps en temps je me retournais pour regarder mon fils. Il chevauchait fièrement sa mule, le chapeau bien posé sur sa tête, plume au vent. Après tout dans notre métier ce n'est pas la plume qui compte, ce sont les poings !
    Janine

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  4. Qui ? Moi ?
    Sincèrement je ne vois pas pourquoi …et je n’ai rien demandé. ..Ni la gloire ni le sacrifice ne m’intéressent, seulement la traversée des apparences. Il ne manquerait plus que le Destin destine !
    Ce que je voudrais , moi , c’est écrire , dessiner, discerner, faire émerger les formes de la brume et de l’histoire. Ce qui me plairait c’est retrouver , soudain, dans le vieillard qui est près de moi la physionomie du nourrisson qu’il fut , les couleurs de sa chair d’alots , le son de son babil et de ses vagissements. Ce que j’aimerais c’est , dans l’enfant qui est près de moi , le petit page bien habillé , imaginer le chevalier qu’il deviendra et les aventures qu’il traversera, lui prêter toutes les vies en une.
    Ce que j’adorerais c’est avoir tous les âges et que le temps ne s’arrête pas qu’il ait des caprices , qu’il sorte des règles. Ce que je désire c’est être tous ces personnages sans cesser d’être moi.
    Alors qui ? Moi ? un destin messianique orienté comme une flèche ?
    Oh non ! Pas moi !!!
    Martine

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    1. Très joli texte tout à fait dans le sens du tableau Merci
      Odile

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  5. Matthieu hésite. C'est une grande décision. Il n'est plus tout jeune. Il a une famille, des responsabilités. Partir sans savoir pour où, avec les dangers de la route, la clandestinité. Il n'était pas héroïque, il ne comprenait pas pourquoi il avait été élu, lui, le peureux, le timide. Le choix ? avait-il vraiment le choix ? La nuit pour réfléchir ! Qu'allait-il expliquer à la famille ? Ils se sentiraient trahis
    Odile

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