6.7.17

Une semaine de défi

Bravo ! 

Notre première semaine de défi est bouclée !


Merci à tous et toutes,

les participants, les lecteurs, les visiteurs !

Pour fêter cette semaine de défi, nous allons nous faire une petit plaisir :

écrire sur une gourmandise !  Tous les goûts sont permis : sucré, salé ....

Comme j'aime les pommes, voilà une pĥoto pour vous inspirer :

Assiette de pommes François Kollar vers 1930






A vos plumes ! 

On se retrouve demain ?  Pour un nouveau défi !

Une plume qui va écrire ! 

12 commentaires:

  1. Le petit garçon attend son cornet : une glace à la fraise. La petite main se tend vers le comptoir. Il est encore trop petit et la vendeuse se baisse à l'extrême pour le servir. Ensuite il commence la dégustation. Plus rien ne compte. La langue balaie la surface fondante. Ses yeux se ferment. Il ne répond que par monosyllabes. Oui c'est bon. La couleur est appétissante. Vous regardez vous même votre gobelet en carton avec deux parfums plus originaux et vous vous demandez quand vous avez mangé votre dernière glace aux fraises. Elle a l'air si bonne, si.... ce sera la prochaine fois, vous retomberez en enfance. Vous plongerez dans le bonheur simple, total de la glace à la fraise. Le cornet à deux boules avec vos frères au bord de la plage, tous les mercredis, ce délice que vous attendiez toute le semaine ! C'était vanille fraise non peut être framboise ? Lui, c'est fraise et rien d'autre. Ça ou rien !

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    1. Je le vois avec sa glace et l'adulte qui n'est plus assez naïf ! Ah les choses simples ! Merci Odile

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  2. La meilleure tarte aux pommes, c'est la tarte Jeanne :-)
    Simple à réaliser, avec des ingrédients de votre placard - farine, sucre, huile, lait, œuf, sans oublier les pommes, bien sûr - mais pour un résultat du tonnerre (de Brest)
    Bon week-end à tous!

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    1. Une recette traditionnelle et savoureuse ! Pour quoi Jeanne ?
      Merci pour cette piste !

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    2. le nom se perd dans la nuit des temps, on ne sait plus de quelle Jeanne il s'agit (en tout cas c'est d'avant l'époque où on avait des balances de précision dans sa cuisine, tout se mesure à la cuillère :-))

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  3. Croquer la pomme
    Écrire, ne serait-ce pas, pour le meilleur et pour le pire, avec tout le passif de ce geste depuis la Genèse, "croquer la pomme" ou plutôt croquer les pommes ?
    La pomme de la connaissance , du savoir, n'est pas forcément la première choisie.
    La pomme de la discorde fait souvent partie du panier lorsque l'écrit se publie ou se diffuse. La pomme sucrée, juteuse et goûteuse du plaisir sensuel et de l'extase sensorielle de l'écriture est désirée et enviée de tous. Il y a encore la pomme acide de la satire ou du pamphlet difficile à avaler voire même empoisonnée de haine comme celle de Blanche-neige. Puis la pomme douce amère de la poésie et de la contemplation mélancolique. La pomme d'amour brille de son éclat rouge vif. Mûres ou non , tendres ou dures , gorgées de jus ou sèches et farineuses , elles sont si nombreuses et variées que tous les vergers du monde ne sauraient les fournir.
    Alors, à vos plumes et, ici et ailleurs, croquez la pomme de vos désirs et de vos rêves .
    Martine

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    1. Une expression et des idées qui s'enroulent autour. Superbe ! Merci

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  4. - Pom pom pom pom ... pom pom...
    - Tu parles de qui, de moi ? tu m'insultes ! Je suis ronde, parfumée, croquante, rouge ou jaune, verte parfois. Et toi tu te gates vite, tu deviens blette, tu ruiselles dans la main ou tu dégoulines ... Je t'interdis ...
    - Pom pom ...
    - poir poir poir... zut ça marche pas ! J'en ai marre ! je n'ai pas l'âme à entamer des hymnes, je suis toute simple ! Vraiment je me sens humiliée, vexée dans mon honneur de pommes !
    - Allez, allez petite pomme, garde ton sens de l'humour, ne fais pas la grimace, tu serais vite une pomme ridée !
    - En plus elle m'insulte, vieille pomme ridée ! est ce que je te demande de changer ta gueule de poire ! Alors !
    Mathilde

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  5. "Pommes, pommes ... Pom, pom! On tire. Pom pom pom pom..... C´est la musique. Pomo. Pomodoro, pommeau d´or. Au coeur de la bonne table. Mais aussi, fruit interdit. Fruit de discorde. Encore, fruit dangereux des contes. Celui pour qui on risque tout. Tellement invitant. Comment pourrais - tu receler la mort? Et n´es - tu pas une représentation du beau, avec ta forme parfaite, tes couleurs harmonieuses. Tentantes. Tu es le symbole même de la tentation, comment résister à ton attrait? Tu te caches sous ta parure de parfaite innocence, ou bien serait - ce pour cela que l´on ta exploitée pour servir d´instrument ignare aux méfaits humains! Ah, cela est arrivé bien malgré toi, je le sais. Mais nos cousins d´Outre- Manche t´ont bien rendu justice: "One apple a day ..." Et puis,Pomme d´Adam, Pomme de pin, on t´a même rendue à la terre! Parce - qu´une pomme de terre ... Mais celle - la, poetes, conteurs et artistes n´y ont pas prêté trop d´attention, elle a subi le sort des laids de ce monde, quoiqu´on lui doive d´avoir enrayé bien des famines. Mais toi... Même la déesse de l´abondance porte ton nom! Et quand ta force d´attraction déborde, et bien ... on tombe dans les pommes!"
    Loretta

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    1. Le jeu avec les expressions, les qualités, le passé de la pomme. Cela met en valeur sa richesse. Merci Loretta

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  6. La prune

    J'avais eu seize ans cette année-là et je portais une jolie robe en vichy à carreaux verts et blancs. En compagnie de ma mère et de ma tante je regardais les couples qui dansaient sur la place. “Elle a grandi, la pitchoune,” avait dit la langue de vipère du village en me voyant. C'était vrai et je ne me sentais pas à l'aise dans ce corps qui me semblait trop grand, ou trop étroit, selon les moments.
    J'avais seize ans, je me sentais gauche et je ne savais pas danser, aussi j'avais refusé plusieurs invitations. “Inutile de rester là,” dit ma mère, alors nous avons rejoint les hommes à la terrasse du café. Je compris combien j'avais grandi lorsqu'au lieu de l'habituelle grenadine on me servit une prune à l'eau-de-vie ! Ah! Cette prune, je m'en souviens encore ! Une reine-claude gorgée de liqueur qui remplissait tout le verre.
    Ravie de la nouveauté je commençai par l'observer. La couleur d'abord, ni vert amande ni vert émeraude, vert reine-claude, puis les craquelures de la peau qui formaient un curieux quadrillage. Enfin je mordis dans le fruit et ressentis la brûlure de l'eau-de-vie qui gicla sur mon palais, vite tempérée par la douceur de la chair. Et ce goût, que je ne savais comment définir enchanta mes papilles. Elles s'en souviennent encore !
    Janine

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    1. Une première fois ! très belle description ! Merci Janine

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